Actuellement, une expatriation n'est professionnellement pas du tout envisageable, qu'il s'agisse de mon mari ou de moi.

Mais oui, ailleurs, certains pays ont des politiques bien différentes (très rapides !) en matière d'adoption et tout aussi efficaces (du point de vue de la réussite des adoptions) qu'ici.

Pas plus tard, qu'il y a quelques semaines, je me suis faite la même réflexion : après tout, on vit très bien sans enfants.

On aura notre argent pour nous, on pourra faire des voyages, etc....

Mais non, je n'y arrive pas. Pour l'instant, je n'ai pas franchi le pas.

Dans toute cette histoire, il y a bien une chose que je retiens : heureusement que j'ai mon mari ! Je ne sais pas si ces épreuves ou pas, mais je suis de plus en plus amoureuse de lui !

Je crois que de temps en temps, il faut se raccrocher à ce que l'on a, et pas à ce que l'on a pas. Ca marche pas les 3/4 du temps, mais il reste un 1/4 qui fonctionne.

Aujourd'hui je me dis "ne te plains pas, tu n'es pas célibataire toi". Car j'ai des amies qui ont plus de 35 ans, sans enfants et célibataires.... C'est moche à dire, mais je me dis que moi au moins, je ne suis pas toute seule.

Salut les filles,

Cela fait un petit moment que je n'ai pas écrit sur le forum mais je continue à vous lire, plutôt du côté bébé que mariage.

Et notamment depuis quelque temps ce post car même si nous avons la chance d'être déjà parents d'une petite fille, je ne sais pas si nous aurons à nouveau cette chance.

En effet, nous avons appris après ma grossesse que j'étais porteuse d'une maladie génétique
Conséquences de cette maladie :
1/ Gros risque de ménopause précoce : suite bilans, a priori je n'ai plus beaucoup de temps devant moi.
2/ J'ai 2 solutions pour tenter d'avoir un autre enfant :
- soit de façon naturelle avec 50% de risque d'avortement thérapeutique au bout de 4 mois de grossesse
- soit par une FIV ICSI spécifique afin de ne sélectionner que les embryons sains. Donc moins de chances d'avoir des embryons à implanter
Sachant que cette dernière solution c'est maintenant ou jamais, car il faut avoir assez de follicules pour la ponction.

Chaque solution a ses inconvénients et je n'arrive pas à me décider, surtout que le temps m'est compté et si j'enchaine les échecs cela risque d'être trop tard.
Par ailleurs, quand ce diagnostic nous est tombé sur la tête j'étais en pleine reconversion professionnelle. Aujourd'hui j'ai enfin le job que je voulais et je viens de commencer alors autant dire que professionnellement mes absences éventuelles ne seront pas appréciées surtout que je suis en CDD/formation pour l'instant, pendant environ 2ans.

Bref déjà question timing, je suis un peu au pied du mur surtout si je choisi la FIV...

Ensuite, je suis partagée entre la FIV et essayer naturellement.
Au départ j'étais pro FIV car l'avortement me terrifie surtout si je dois les enchainer, mais quand je vois les difficultés que vous rencontrez je me sens complètement perdue, et pour l'instant incapable de prendre une décision.

Côté boulot, je me dis que l'option naturelle serait moins contraignante mais l'idée de porter un bébé pendant 4mois et devoir avorter...
D'un autre côté je me rends compte que la FIV c'est pas gagné non plus...

Et vous que feriez vous ?

Professionnellement, moi aussi j'espère pouvoir changer d'ici la fin de l'année.

C'est également un dilemne qui s'est posé à moi : est-ce que j'arrêterai les essais ?
Je pense que ma réponse sera non car il y a bien une chose qui est sûre : j'aime le confort que m'apporte un salaire confortable (et donc si je ne veux pas retomber au SMIC il faut un minimum d'investissement et de responsabilité); mais pour autant je me suis toujours dit une chose : ma vie ce n'est pas mon boulot.

Je ne veux pas arriver à la retraite et me dire : j'ai eu un bon boulot. Non, personnellement, ce n'est pas l'aboutissement que je veux.
Par contre, me dire que j'ai vu grandir mes enfants (....... sans commentaires); que j'ai pu découvrir d'autres pays, d'autres cultures; rencontrer des gens de tout horizons et profiter. Là oui, je serai combler.

Après entre FIV ou le naturel..... là il n'y a que toi qui peut y répondre. Je te dirai : fais en fonction de ce que tu pourras supporter le plus en cas d'échec. (perso je commence à trouver tous ces échecs assez traumatisants)

Merci Gwen.

Je me suis fait un peu le même constat dans la balance boulot/famille. Même si j'espère toujours peut être naïvement pouvoir avoir les 2...

Sur le choix n'ayant pas vécu la FIV je ne sais pas comment je vivrais les échecs. Pour l'instant je me dis certainement pas aussi mal qu'un avortement.
Mais les personnes qui me suivent m'ont un peu refroidies : on nous explique les choses vite fait et l'accompagnement est vraiment nul, on peut jamais les joindre et après on se fait presque incendier au tel car on a pas téléphoné! Bref j'ai bien compris que j'étais un numéro parmi d'autres, et qu'ils n'étaient pas la pour apaiser nos angoisses et nous rassurer.

Si je fais la FIV je serais en partie suivie a toulouse.
Si j'ai bien lu vos coms, chaque fois qu'il faut aller faire une pds+echo pour contrôler le traitement, cela prend des heures et il faut poser sa matinée au boulot et en plus cela peut être du jour au lendemain?

Comment gérez vous avec votre employeur?
Ces éventuelles futures absences m'inquiètent car je ne peux pas me permettre d'en parler vu que je viens de commencer. Et j'ai pas envie de lancer une bombe pour rien si cela ne marche pas.

Le parcours PMA est bien plus dur que ce qu'on peut imaginer.

Je n'ai pas de retard au bureau car je suis suivie dans le privé, à Paris, et mes échographies + pds ont lieu tous les 2j entre 7h et 8h du matin.
Par contre c'est un gouffre financier. Pour ma part, 95€ à chaque consultation, 78€ tous les 2 jours pour les monitoring. Alors oui, je suis dans le privé et ça se paie, et ma mutuelle rembourse tout. Mais avec au moins 1 mois de décalage.

Généralement je suis absente 3j dans le mois lors des traitements, et je ne le sais que 2 jours à l'avance. C'est la raison pour laquelle ma responsable est au courant, mais j'ai déjà 3 ans d'ancienneté là où je bosse.
A part ça, tu n'es jamais au "top" de ta forme, surtout en FIV. Les doses d'hormones sont plus élevées qu'en IAC, du coup tu es fatiguée, tu as des nausées, des migraines... Cela dépend des femmes, mais il ne faut pas oublier que s'injecter de telles doses quotidiennement, ce n'est pas vraiment naturel...

Si tu as dans ton entourage un couple qui est passé par là, je pense que tu devrais leur en parler, connaitre leur vécu.

Merci Lapine.

J'ai bien une amie qui est passée par l'iAC, elle a trouvé le traitement lourd et contraignant : les examens à faire et refaire, les piqures, la perte de temps liée aux aléas du médecin toujours surbooké et injoignable.

Côté boulot elle était en poste depuis un moment donc pas de pb a ce niveau là surtout qu'une autre collègue était aussi en parcours FIV.

J'ai aussi ma soeur qui a le même pb que moi qui est tombée enceinte naturellement et qui a eu de la chance. Mais 4 mois d'angoisses avant de savoir que bébé est sain et pas le sentiment d'être réellement enceinte avant. Elle même est partagée pour bébé 2.

Je ne sais pas si pour la partie traitement je peux être suivie dans le privé car pour la FIV je suis obligée de passer par un centre spécialisé public (3 seulement en France), et il n'y en a pas sur toulouse.
Il m'ont déjà envoyé dans du public sur toulouse pour le traitement mais je vais me renseigner si c'est possible dans le privé. Par contre il y en a t-il sur Toulouse?

Alors là je pourrais pas t'aider pour les centres de Toulouse :-/

Pour la technique, il s'agit du DPI? Dépistage pré-implantatoire?
Je crois que très peu de centres le font en France: y a béclère à côté de Paris, Montpellier et je sais plus où. C'est dingue car cette technique est courante ailleurs: Espagne, Belgique etc...

Et les traitements FIV sont plus lourds que les IAC, les dosages sont plus forts et tu as le processus de ponction/transfert (hospitalisation, anesthésie etc)

Oui il s'agit bien du DPI.
Par contre je ne savais pas que c'était courant ailleurs. Effectivement il n'y a que 3 centres en France, l'autre est a Strasbourg
Du coup ils nous font faire la stimulation sur le lieu de notre domicile, mais ce sont eux qui décident de l'ajustement du traitement. Après pour la ponction et le transfert il faut aller là bas.

et bien ce soir je baisse les bras et pleure toutes les larmes de mon corps

Courage pat

Demain sera plus beau (ou apres demain). Où en es-tu de ton parcours?

Lapine écrit:
et bien je suis sous metformine ( traitement contre l'insulino résistance qui bloque les ovulation) mais c'est un traitement qui marche sur du long terme et avec des effets indésirables difficiles a supporter et on attend pour le moment sa va faire 7 mois que je le prend et j'atend j'atend j'atend et toujours pas +++++
Une amie très proche viens de m’apprendre une grossesse qui n'étais pas du tout désirer je pence que sa va être compliquer car on se confie beaucoup l'une a l'autre enfin on verra ....
Je relativise en me disant qu' il y a plus dur dans la vie.