Si c'est une amie vraiment proche, n'hésite pas à lui dire ce que tu ressens, ce qu'il se passe de ton côté.
Nous ca nous a coûté une amitié de garder mon traitement pour nous et de ne pas bien communiquer sur ma maladie, les risques, le traitement...
Courage <3

Je suis assez d'accord.

Il vaut mieux en parler.

Y'aura toujours des personnes qui seront TRES maladroites, mais du coup, j'ai décidé qu'à celles-ci je n'en parlerai plus. Mais sans pour autant, je ne leur en veux pas, s'il y a bien un truc que j'ai vite capté : personne ne peut comprendre sauf celles qui y sont passées.

Ta copine veut le garder ? (vu qu'elle n'était pas désirée)

Oui elle va le garder.
C'est juste qu'une fois de plus la vie n'est pas juste, ils ne le désirer pas et nous on en crèverai et sa arrive pas.

et voila une deuxième grossesse annoncer en un weekend
heu j'ai le droit de crier, taper des pieds, et me rouler par terre

Oui, tu as le droit

bon cette fois ci je vais me pendre 3ieme grossesses annoncer heu sa existe les usines a bébé ???????

Pat je te comprend :-(
Ce soir moi je viens d'apprendre que mon cousin va être papa pour la troisième et c'est plus ou moins voulu ! Je suis contente pour eux mais bon

Bonjour
Je n'ai pas vécu ce que vous vivez aujourd'hui et c'est sûr que je ne pourrai jamais vraiment le comprendre. Mais une de mes amies est passée par la PMA. Je l'ai appris alors que je lui annonçais gaiement ma grossesse, il y a 5 ans et demi. J'avoue que j'étais embêtée d'être dans cette situation alors qu'elle galerait pour avoir un enfant. Et je sais à quel point elle en avait envie car étudiante, je l'ai toujours entendue dire qu'elle voulait 4 enfants. Je ne sais pas exactement par quel processus elle est passée mais je sais qu'elle avait des piqûres quotidiennes à se faire. Je n'ai jamais voulu poser de questions techniques ni demander quel était le problème. Cela touche à une intimité que l'on n'a pas forcément envie de dévoiler à tout le monde et je le respecte. Par contre, je lui ai régulièrement demandé des nouvelles pendant tous ses essais, me tenant à sa disposition quand elle avait besoin de parler. Chaque essai négatif était aussi une grosse déception pour elle et si je me souviens bien, il y en a eu au moins 4 pendant presque 1 an avant d'avoir un positif. Mais il a fini par arriver et elle a eu une jolie petite fille (qui d'ailleurs était si bien dans son ventre qu'au bout de 9 mois bien plein, il a fallu provoquer l'accouchement car elle n'était pas pressée de sortir !). Et quelques mois après, elle a eu la surprise de se retrouver enceinte à nouveau, alors que ce n'était pas du tout calculé.
Alors je vous souhaite à toutes beaucoup de courage pour affronter ces périodes difficiles et j'espère que vous aboutirez dans ce projet tant espéré d'être maman. Et peut-être qu'il peut être parfois utile de se confier à des amis proches (même sans donner de détail) afin de pouvoir être soutenue et de savoir que quelqu'un est là pour demander des nouvelles...

Merci pour ton témoignage Fée. Et de ta délicatesse dans la façon de dire les choses.

Nos proches amis sont aussi au courant. Certains comprennent mieux que d'autres, sont plus présents que d'autres. Il nous a fallu du temps pour le leur dire (mon mari avait beaucoup de mal). Mais au final, c'est plus un bien qu'un mal. On ne leur ment plus ("ce soir je peux pas car je suis malade/on a un truc de prévu" alors qu'on est en traitement), et ils évitent ainsi les bourdes. Enfin parfois