Merci à vous toutes pour vos félicitions!
On est vraiment heureux et gaga, un peu plus chaque jours.µ
Les premiers jours à la maisons on été dur, le rythme était vraiment intense et on a eu l'impression de ne plus rien maitrise mais ça y est, on commence a bien gérer, on arrive a passer du bon temps et ne plus etre extrêmement épuisés entre les tétées.
Comme promis, voici le récit de ce magnifique 2 septembre 2013.
Pour moi, en y réfléchissant, l'histoire de mon accouchement à commencer le 22 juillet, jour de ma dernière échographie:
Pour vous faire un petit topo, je rêvais d'un accouchement le plus naturel possible, je voulais éviter la péridural le plus longtemps possible voire même accoucher sans si j'en avais la force et le courage (mais même si j'avais espoir, j'avais conscience que ce ne serai pas possible). Mais pour moi, une césarienne n'est pas du tout envisageable (sauf si urgence vitale biensûr). Je suis une femme, je suis enceinte, je veux sentir et participer à la venue au monde de mon bébé.
Me voilà partie ce lundi après midi pour ma dernière échographie. On est confiants, j'ai une grossesse PARFAITE depuis le début: aucunes nausées, aucuns désagréments, une pêche d'enfer, a peine 7 petits kg de pris depuis le début, pas de contractions, et bébé tete en bas depuis au moins l'echo du deuxième trimestre. Ce passage est pour nous une formalité, juste un moment de bonheur, dernière occasion de voir ébbé dans mon ventre avant de l'avoir dans mes bras.
Et là, mon monde s'écroule... L'échographe m'annonce que ma fille se présente en siège. Qu'elle a un mois pour se retourner et que si elle ne le fait pas l'accouchement par siege n'est pas exclu si mon bassin le permet mais la césarienne en est presque l'issu, et si mon bassin ne le permet pas, je dois me résoudre à la césarienne programmée.
Je suis au fond du trou, pourquoi ça se fini comme ça?!
Je ne veux pas de césarienne programmée, je veux que mon bébé choisisse son jour, je veux sentir ce que c'est que des contractions, un accouchement. Je ne veux pas la forcer. C'est la dernière fois de sa vie qu'elle pourra choisir pour de vrai et en toute liberté. Une fois au monde, cette liberté TOTALE n'existera plus jamais.
Je passe deux jours à pleurer au fond de mon lit. Je me dis que si elle s'est mise dans cette position ce n'est pas pour rien, il y a forcément une raison...
Vendredi 23 aout:
Aujourd'hui nous avons le verdict, la puce s'est-elle retourner ou pas? Je n'ai rien fais de particulier, j'ai décider de lui faire confiance. Je me répète que si elle se ne retourne pas , c'est qu'il y a une raison, je dois la laisser faire et ne pas intervenir dans ses choix...
Mademoiselle s'est évidement pas retourner. Le gygy me fait comprendre qu'il y a peu de chance à présent qu'elle le fasse... Nous parlons donc plus sérieusement des solutions proposées. Je reste sur ma position, si mon bassin le permet je veux une voie basse et surtout pas césarienne programmée. Le gygy me propose alors la version avant de parler d'accouchement par siège.
Je ne suis pas POUR, c'est une manipulation qui me fait peur, pour elle et pour moi. Mon mari lui veut essayer, "au moins on aura tout essayer". Je vois qu'il y tiens alors j'accepte, non sans appréhensions
Je reviens dès que possible pour la suite